Le moment de l’union

  1. Shemsi Husser 4:23

 

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Fidélité

Pouvons-nous trouver ailleurs qu’en Dieu une fidélité absolue ? Pouvons-nous manifester, comme Lui, dans notre vie terrestre pareille fidélité ? Pouvons-nous nous souvenir de l’union d’avec Lui et lui rester fidèle ? Osons-nous, dans notre quotidien, Lui être soumis ? Qu’adviendra-t-il de nous si nous L’oublions sans cesse ? Saurons-nous retrouver le chemin qui nous conduit à Lui si nous nous égarons, distraits que nous sommes ?
Les quelques Quatrains que voici, tirés du Rubâi’Yât de Rûmî nous invitent à Le rejoindre et à nous rappeler l’importance de l’union avec Le Bien-Aimé !

Il n’est pas de créature qui ne soit sans l’espoir de ta grâce
Celui que tu as choisi est éternellement joyeux.
De quel atome ta grâce s’approche-t-elle un instant
Sans rendre cet atome meilleur que mille soleils ?

Je désire ces nuages de poussière qui viennent de ton air ;
Peut-être qu’arrivera à mes yeux la poussière de tes pas
Mon âme se réjouit et sourit de ton hostilité
Car de ton hostilité me vient le parfum de ta fidélité.

Quand nous rejetons de notre tête la couronne de l’égoïsme
Alors nous commençons à te servir
Nous avons beaucoup pleuré, et la séparation à ri
Maintenant, le moment est venu pour elle de pleurer, et pour nous de rire.

Nous sommes ceux qui sont contents sans or et sans richesses
Nous sommes tranquilles dans la douleur, et paisibles dans la peur
Jusqu’au dernier tour du firmament, nous sommes contents d’être soumis
Ne crois pas que nous soyons, comme toi, contents à demi.

Je suis heureux quand je suis triste
Alors que je suis détruis, je suis content
Quand je suis tranquille et silencieux comme la terre
Mon cri, comme le tonnerre, monte jusqu’au firmament.

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Apprends la patience

L’ode mystique No 34 est un ode à l’amour, à la joie, à la beauté… Rûmî, à travers ces quelques vers, nous invite une nouvelle fois à vivre et célébrer, le coeur joyeux et léger, l’amour divin ! N’est-ce pas la patience qui, bien souvent, dans notre quotidien, nous fait le plus défaut ?
Où mieux qu’en Dieu, pourrions-nous apprendre la patience ? N’est-il pas, Lui, le plus patient avec nous ?
N’est-il pas, Lui, la Source de TOUT ?

O amoureux, ô amoureux ! Le temps de l’union et de la vision est arrivé !
Du ciel est venue une voix : « O beautés pareilles à la lune, salut à vous !
O coeurs joyeux, ô coeurs joyeux ! Voici que s’est avancée la joie en traînant sa robe :
Nous avons pris pour chaîne ses cheveux, elle a saisi le pan de notre vêtement.
Le vin embrasé est versé, va-t-en bien loin, démon du chagrin.
O âme qui craint la mort, éloigne-toi. Viens échanson éternel !
Toi par qui les sept cieux sont ivres ! Nous sommes comme une bille dans ta main.
O toi de qui notre existence dépend, salut à toi.
O ménestrel à la suave haleine, à chaque instant agite ta clochette.
O joie, selle ton coursier ! O brise du matin souffle sur nos vies !
O son de la flûte aux belles histoires, dans ton chant il y a la douceur du sucre.
Jour et nuit de tes chants vient à moi le parfum de l’amour.
Recommence à jouer, accorde de nouveau ton instrument.
Sois plus fier que les autres beautés, ô soleil au radieux visage.
Silence ! Ne déchire pas le voile ; vide la coupe des Silencieux.
Sois discret, sois discret ! » Et de Dieu apprends la patience.

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