Quatrains tirés du Rubâi’yât pour nous interpeler sur le sens de la Beauté et du Bien-Aimé.
Il se peut qu’un autre visage soit plus beau que celui-ci
S’il en est de plus beaux, qu’importe! ce n’est pas mon bien-aimé.
Renonce à tous les visages dans ton coeur
Jusqu’à ce que vienne à toi le Visage sans visage.
Celui qui t’a aperçue, ô beauté ravissante,
Comment regarderait-il le visage d’un autre Bien-Aimé?
Aux yeux de quiconque t’a jeté un regard
Je jure par Dieu que le soleil et la lune paraissent sombres.
Hier, mon Bien-Aimé était comme la lune du firmament
Non, non, il était plus beau que le soleil
Il était au-delà de notre imagination
Je sais qu’il était beau, mais je ne sais pas comment.
Podcast: le Visage